Fleuriste itinérante
Fleurs françaises et de saison
Notre Histoire
Aux origines du Camion à fleurs il y a Virginie et Justine, deux fleuristes passionnées.
Ayant toutes deux envie de changer d’orientation en devenant fleuristes après des études supérieures, c’est autour des plans de travail de l’école des Fleuristes de Paris que nous nous sommes rencontrées.
En entrant dans cette formation, nous souhaitions toutes les deux nous rapprocher de la nature, voir les végétaux changer au fil des saisons, avec des compositions sans cesse renouvelées... Au final, entre les roses d’Équateur en hiver, le gaspillage d’eau et les réactions de la peau causée par les pesticides, nous nous sommes vite rendues compte que l’industrie de la fleur était en fait tout sauf écologique ! Nos discussions s’orientent alors vers ce problème : comment continuer à exercer ce métier que nous aimons en réduisant l’impact qu’il peut avoir sur l’environnement ? Comment amener chez les parisiens des fleurs qui poussent près de chez eux qu’ils ne soupçonneraient même pas ? Comment leur faire découvrir que consommer local ne concerne pas que l’assiette ?
L’aventure du Camion à fleurs a démarré au printemps 2020. Nous remplissons de mois en mois notre planning de marchés, et tissons des liens avec des commerçants locaux qui nous prêtent main forte pour distribuer nos bouquets de fleurs françaises au plus grand nombre.
En septembre 2022, Justine a quitté la région parisienne pour rejoindre sa Drôme natale et y poursuivre sa route. Virginie continue de faire circuler l’estafette et l’amour des fleurs françaises sur les marchés franciliens.
Des Fleurs bien élevées
DES FLEURS LOCALES, ETHIQUES ET DE SAISON
Le Camion à fleurs a à coeur de soutenir les horticulteurs français. Nous avons fait le choix de travailler en circuit court, garantissant aux producteurs une rémunération juste et au consommateur des fleurs fraichement cueillies.
Pas de roses rouges en hiver mais plut de superbes renoncules du Var !
Aujourd’hui, 9 fleurs sur 10 sont importées de pays lointoins : Pays-Bas, Ethiopie, Kenya, d’Equateur ou de Colombie. Les conditions de culture sont bien souvent alarmantes : usage à outrance de substances chimiques interdites en Europe, surconsommation d’eau, de chauffage...
A cela s’ajoute le transport en avion pour parvenir jusqu’en Europe.
En plus du désartre écologique qu’engendrent les fleurs importées, elles constituent une menace pour l’horticulture française. Dans les années 80 on comptait 4000 exploitants contre 350 aujourd’hui.